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En résonance

J’ai le plaisir de vous informer de la parution du recueil de poésie « en résonance » écrit en collaboration avec l’auteur Olivier Delage-Durodié.

Vous pouvez vous procurez ce livre directement chez l’éditeur : les éditions Maïa. Les frais de port sont offerts et le site est de toute confiance.

http://www.editions-maia.com/livre/en-resonance-christiane-lamanda-olivier-delage-durodie-9782384415588/

Je vous en souhaite une belle lecture ! Christiane LAMANDA

Poème pour peindre la girafe

Montez sur une grande échelle

et attendez le passage de la Demoiselle

tendez bien haut une grande carafe

et à son approche laissez la boire à volonté

vous en serez récompensé

la Demoiselle apprivoisée

vous pourrez la caresser

saisissez vos pinceaux votre gouache et vos crayons

et de grandes tâches vous tracerez tout en rond

voilà la Demoiselle prête à entrer dans votre carton

Christiane LAMANDA

En résonnance

C’est le titre du nouveau recueil qui sera publié prochainement aux éditions Maïa. Ce recueil de poésies présentent des poèmes de Christiane LAMANDA (le Feng Shui peut aussi conduire à l’écriture) et d’Olivier Delage – Durodié.

Elle, Christiane LAMANDA, Finistérienne de naissance, a toujours vécu en Bretagne, proche de la nature et de ses éléments. La richesse de cette région, de la baie de Morlaix à celle de Douarnenez est pour elle une grande source d’inspiration poétique

Lui, Olivier DELAGE – DURODIE vit à Concarneau après une vie professionnelle en Île de France ayant occasionné de nombreux voyages à l’étranger. Il se consacre désormais à la musique et à la poésie.

Leurs routes ont fini par se rejoindre, leurs écrits se rencontrer et rentrer « en Résonnance ».

Ce recueil est né de la rencontre de deux sensibilités poétiques, celles d’une femme et d’un homme dont les pas ont fini par se rejoindre sur les bords de l’Odet, au « bout des terres » du Finistère (Penn Ar Bed). De cette rencontre résulte un hymne à la vie, la musique, la nature, la tendresse, que la poésie conjugue sous toutes ses formes.

Au fil des pages. des tableaux vastes ou intimistes se succèdent, l’océan, ses rivages, ses plages et ses ports, des sentiers de montagne ou des ruelles du vieux Paris, les forces et la beauté de la nature mais aussi celles des perceptions et des sentiments. Le regard posé sur le monde qui les entoure est parfois grave mais toujours chargé d’espérance et d’une profonde spiritualité. L’édition de ce recueil se fera sous forme de souscription dont le lancement vous sera prochainement notifié.

A très bientôt pour de nouvelles aventures poétiques.

Bien à vous

Christiane LAMANDA

Quatrains de François Cheng

C'est avec un immense plaisir que je partage avec vous, ce dimanche matin, 
quelques vers de François Cheng, mon poète sinologue préféré. 
N'hésitez-pas à me dire si vous y êtes sensible....
Ecrivez et encadrez de jolies poésies et placez-les sur les murs de votre intérieur
(ou dans votre jardin)
afin de ressentir la joie qu'elles vous procurent. 

Lorsque nous parlons, 
le rêve est à venir ; 
Lorsque nous nous taisons,
il est là,  à cueillir.

De quelle nuit es-tu venue ?
De quel jour ? Soudain tu es
Au coeur de tout. Les Iris
Ont frémi ; le mot est dit.

Des mots projetés dans la nuit 
Pour traverser à gué la Voie 
Pour retrouver, jadis entrevue,
Depuis longtemps perdue, l'Etoile.

De quelle nuit es tu venue ?

De quel jour ? Soudain tu es

Au cœur de tout. Les lilas

Ont frémi, le mot est dit.

Tout prend sens, tout se découvre

Don. Dès lors, tout se transmue :

Le ciel-terre en chair aimante,

En ondes sans fin les instants.

François Cheng. La vrai gloire est ici. Poésie/Gallimard

«

Dans la nuit de l’hiver
Galope un grand homme blanc.
C’est un bonhomme de neige
Avec une pipe en bois,
Un grand bonhomme de neige
Poursuivi par le froid.
Il arrive au village.
Voyant de la lumière
Le voilà rassuré.
Dans une petite maison
Il entre sans frapper
S’assoit sur le poêle rouge
Et d’un coup disparaît,
Ne laissant que sa pipe
Au milieu d’une flaque d’eau,
Ne laissant que sa pipe,
Et puis son vieux chapeau. »

Jacques Prévert